Charles Fourmy, un agriculteur de Belforêt-en-Perche, fait face à des accusations de la part de l’association de défense des animaux, L214. Cette dernière l’accuse d’agriculture intensive et de mauvais traitement de volailles élevées pour le groupe LDC. La plainte a été déposée à la fois contre lui et le groupe agroalimentaire auprès du tribunal judiciaire d’Alençon le mercredi 22 mai.
Fourmy, qui a repris la ferme familiale en 2022, déclare avoir conscience des implications de l’agriculture intensive, mais affirme qu’il n’a pas le choix en raison des réalités économiques. Il dit souhaiter adopter d’autres modèles agricoles, mais estime qu’ils ne sont pas toujours rentables, et que le consommateur n’est pas toujours prêt à payer le prix élevé de ces alternatives.
L214 décrie les conditions de vie des poulets qui sont envoyés à l’abattoir après seulement 35 jours, expliquant que ces animaux de chair accumulent rapidement du poids mais sont à peine capable de se tenir debout vers la fin. Fourmy, en revanche, assure être attentif au bien-être des animaux, mettant en avant les conditions de vie dans son poulailler : bien ventilé en été, chauffé en hiver et bénéficiant de lumière naturelle.
L214 accuse également le groupe LDC et Fourmy de recourir de manière régulière aux antibiotiques. L’agriculteur réfute ces allégations, affirmant que ses poulets sont élevés sans antibiotiques et nourris principalement de blé, de céréales et de maïs. Il se dit déconcerté par ces accusations et indique n’avoir jamais été questionné par des riverains à propos de son modèle d’élevage.
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