Une journée après la reconstitution des faits entourant le tragique décès de Nahel, Me Nabil Boudi, l’avocat de la mère de l’adolescent, s’est exprimé haut et fort : le policier qui a abattu le jeune homme le 27 juin 2023 "n’était pas en danger". Invité sur RTL, Me Boudi a mis en cause la version du policier concerné lors de la mort de Nahel à Nanterre.
"La reconstitution s’est appuyée sur des vidéos, ce qu’on voit sur les vidéos, c’est que le policier n’était pas en danger. Par conséquent, l’usage de son arme n’était pas nécessaire", a déclaré sans équivoque l’avocat. L’avocat du policier, Me Laurent-Franck Lienard, est en désaccord et estime qu’un non-lieu est possible.
Sur les vidéos, on peut apercevoir les deux policiers à côté du véhicule, pointant leurs armes sur le conducteur. L’un d’eux a tiré sur le conducteur alors que la voiture repartait et s’est ensuite enchaînée dans un bloc de béton quelques dizaines de mètres plus loin. Le brigadier Florian M., qui a tiré, a maintenu lors de son audition qu’il était en danger de mort. Les deux policiers ont ensuite persisté à dire qu’ils étaient en situation de vie ou de mort en étant coincés entre une voiture et un mur.
La reconstitution a été un moment de douleur intense pour Mounia, la mère de Nahel, qui a dû faire face aux policiers impliqués dans la mort de son fils, presque un an après l’incident. L’avocat de la famille a décrit la scène comme "particulièrement douloureuse" pour Mounia.
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