Un troisième adolescent s’est ajouté à la liste des suspects du meurtre de Philippe Coopman à Grande-Synthe. Âgé de 15 ans, le jeune homme vient d’être pris en charge par les autorités. Il se trouve être le cousin de l’un des deux autres mineurs qui ont été renvoyés dans cette affaire. Fait notable, le nouveau suspect a lui-même été victime de violence quelques jours seulement après le meurtre.
Philippe Coopman, jeune homme de 22 ans, a été tragiquement agressé avec une batte de baseball et une hache près du lycée du Noordover à Grande-Synthe dans la nuit du 15 au 16 avril. Ses biens ont également été volés. Il est décédé des suites de ses blessures le lendemain, déclenchant un choc national et des condamnations de la part des dirigeants politiques, surtout en cette période marquée par la hausse de la violence juvénile.
Le 19 avril, le bureau du procureur à Dunkerque a annoncé qu’un duo de suspects, deux adolescents de 14 et 15 ans, a été inculpé pour "assassinat". Ils ont été retenus en détention provisoire par le juge de la liberté et de la détention. Selon leur aveu, ils ont attiré leur victime à travers le site de rencontre coco.gg, se faisant passer pour une mineure.
Plus tard ce soir-là, le cousin de l’un de ces suspects – qui est maintenant en garde à vue – a été agressé. Deux individus masqués l’ont attaqué de manière inattendue, l’envoyant à l’hôpital des enfants de Dunkerque. Ce modus operandi rappelle curieusement celui des agresseurs de Philippe Coopman. Des individus, dont deux mineurs d’origine tunisienne et un Algérien en situation irrégulière, ont été arrêtés à Saint-Pol-sur-Mer pour avoir attiré de jeunes homosexuels dans un traquenard dans le but de les "punir".
En parallèle, la couverture médiatique de ces événements de violence a été critiquée par certains dirigeants politiques. Une enquête de CSA pour le JDD, Europe 1 et CNews révèle que 67% des Français estiment qu’une mesure de couvre-feu pour les mineurs à partir de 23 heures devrait être appliquée sur tout le territoire, signalant une inquiétude croissante face à la hausse de la violence juvénile.
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