À peine arrivé au tribunal lundi matin, l’ex-président Donald Trump a immédiatement attaqué son adversaire politique, Joe Biden. Fidèle à son style, il a utilisé ce moment sous les projecteurs pour de l’auto-défense politique, accusant le président en exercice d’incompétence et d’implication dans son affaire juridique.
Le juge Juan Merchan a montré peu de patience avec l’équipe de défense de Trump, qui tente de retarder les procédures. Merchan a refusé de se récuser comme le demandait la défense, et a balayé les allégations du camp Trump suggérant que l’employeur de sa fille était lié au Parti démocrate.
La majorité du premier groupe de 96 jurés potentiels ne pouvait pas se déclarer capable de juger équitablement Trump, illustrant le défi de constituer un jury équitable pour un personnage aussi polarisant que l’ancien président.
Les débats techniques de lundi ont donné un aperçu de la stratégie de l’accusation de dépeindre Trump comme un homme sexiste et agressif envers les femmes. Ils ont demandé que des vidéos controversées de Trump se vantant de comportements déshonorants envers les femmes soient présentées pendant le procès. Le juge a toutefois limité leur utilisation à des références textuelles sans projection de l’extrait.
Juan Merchan a refusé d’adresser Trump comme "M. le président", un geste symbolique rappelant que l’ancien président est simplement un citoyen devant la justice. Il a également rappelé que, comme tout défendeur, Trump doit être présent tous les jours pour l’audience, sous peine d’être recherché par les autorités.
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