Trois adolescents, deux garçons de 14 et 15 ans ainsi qu’une jeune fille de 14 ans ont été présentés devant la justice le vendredi 5 avril pour tentative d’homicide volontaire. Cela survient trois jours après l’agression brutale de Samara, une étudiante de Montpellier.
Le trio a reconnu avoir maltraité la collégienne de 13 ans. Selon le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Belargent, les violences ont atteint un niveau de gravité tel qu’une mise en détention provisoire du plus âgé des suspects a été demandée. Cependant, la requête a été refusée par le juge de la liberté et de la détention.
D’après le parquet, l’origine du conflit entre ces adolescents serait liée à des provocations et diffamations sur les réseaux sociaux. Les tensions ont finalement abouti à l’incident violent. La possibilité d’un conflit basé sur la religion a été écartée malgré le témoignage de la mère de la victime qui suggérait une dimension religieuse.
La victime, qui a repris connaissance après être tombée dans le coma, a confirmé l’histoire de l’agression. Elle n’a cependant pas fait mention d’un harcèlement à long terme. Pendant ce temps, deux inspecteurs d’académie ont commencé leurs investigations pour déterminer s’il y a eu négligence ou faute de la part du personnel du collège Arthur Rimbaud.
Des accusations supplémentaires de violences envers un brancardier à l’hôpital de Challans ont également été portées. De plus, une enquête est en cours pour déterminer l’identité d’un corps masculin retrouvé dans une rivière des Deux-Sèvres. Enfin, le gouvernement exprime son émotion et sa détermination face à l’intensification des crimes violentsà l’école, particulièrement avec le décès récent d’un autre collégien âgé de 15 ans.
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