En Haute-Garonne, Alexandra et sa famille sont les ultimes résidents sur le tracé proposé pour l’autoroute A69. Ils ont même ouvert leur jardin aux zadistes, qui ont établi leur campement, retardant ainsi les travaux de construction.
Depuis le printemps 2020, cette famille a appris que l’autoroute passerait sur leur propriété. Un coup dur, surtout pour Alexandra, alors enceinte. Fin mars, leur propriété est devenue un lieu de résistance, ou ZAD, grâce à l’aide des militants opposés à l’autoroute A69.
À proximité directe de la maison, les engins de NGE, le concessionnaire de l’autoroute A69, continuent leurs travaux. Alors que leur terrain est assiégé, la maison familiale est encore en place, occupée légalement jusqu’au 1er novembre 2025. Ils sont les derniers occupants sur le tracé de l’autoroute et demeurent un casse-tête pour le concessionnaire.
Face aux nuisances et pressions continuelles, la famille et ses « invités » zadistes se battent pour leur maison et contre les pratiques du groupe NGE-Atosca. Aux tensions s’ajoutent les survols d’hélicoptère et les erreurs de chantier, comme une coupure d’Internet d’un mois.
Les zadistes présents soutiennent Alexandra et sa famille, perçus comme des victimes de « mépris de classe » de la part de NGE-Atosca. La défense de la nature et des arbres va de pair avec l’appui apporté à cette famille, symbolisant un combat aussi bien écologique que social.
Malgré des discussions en cours avec le groupe NGE-Atosca, la résistance au chantier de l’autoroute A69 ne faiblit pas. Les zadistes ont nommé leur occupation « Le Verger », en hommage à la richesse naturelle du terrain. Tandis que le concessionnaire est pressé de régler cette situation, la « famille zadiste » continue son combat jusqu’au bout.
Donnez votre avis !