L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a partagé son expérience de sexisme et de violence sexuelle dans le monde hospitalier, suite à notre enquête sur ces problèmes. Elle décrit les défis qu’elle a dû relever dans ces milieux traditionnellement masculins et le prix qui est souvent payé par ceux qui s’opposent à la culture établie.
Agnès Buzyn souligne l’importance de nommer les agresseurs pour que la parole puisse être entendue. Selon elle, cela est essentiel pour briser le silence et provoquer un changement dans la culture. Elle critique également la tendance de certains à discréditer la parole des victimes, une pratique courante dans l’hôpital et ailleurs.
En discutant de ses propres expériences de sexisme pendant sa carrière, Agnès Buzyn souligne que sans augmentation du nombre de femmes dans le domaine médical, ces problèmes persisteront. Elle se souvient des préjugés sexistes qu’elle a rencontrés en tant que professeure et comment cela l’a inspirée pour lutter pour les droits des femmes.
Agnès Buzyn critique la domination masculine dans la gestion de la crise du Covid, qualifiant l’approche de "viriliste". Elle soutient que cette tendance a renforcé les stéréotypes de genre destructeurs et a empêché l’exploration de solutions plus productives.
La sexisme n’est pas seulement présent dans le monde médical. Buzyn partage ses expériences de discrimination sexiste en tant que ministre de la santé et critique la pratique courante consistant à adopter des comportements masculins pour réussir en politique.
Abordant le sujet de l’Ordre des médecins, Buzyn dénonce son sexisme institutionnel et appelle à une réforme de l’organisation. Selon elle, l’Ordre a souvent protégé les comportements violents, perpétuant ainsi le problème du sexisme dans le domaine médical.
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