"Les actions déplorables qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie sont absolument inacceptables. Ceux qui ont favorisé ces agissements devront en répondre," a déclaré le Président de la République, Emmanuel Macron. Il s’est prononcé mardi sur la nécessité de mettre fin de manière ferme et définitive à tous les barrages en Nouvelle-Calédonie, tout en condamnant les violences sans aucune ambigüité.
Réfutant l’idée de convoquer un Congrès pour adopter la réforme électorale constitutionnelle, source des récentes émeutes, M. Macron a demandé la création d’un nouveau contrat social en Nouvelle-Calédonie. "Ce dialogue devrait idéalement se concentrer sur la nature des liens que nous partageons avec la France, des liens de solidarité libérateurs, non restrictifs," a déclaré le président.
La situation sur le terrain reste préoccupante. Cinq semaines après les violentes manifestations, l’école et l’aéroport international de Nouméa ont finalement rouvert ce lundi. Le couvre-feu a également été repoussé de 18h00 à 20h00. Cependant, les séquelles du conflit sont toujours visibles. La capitale du territoire français du Pacifique Sud reste marquée par les traces des violences : bâtiments incendiés, barrages des indépendantistes, contre-barrages des unionistes...
Parallèlement, de retour en métropole, l’instabilité politique persiste. Le parti Les Républicains est de nouveau prévu pour se réunir ce jeudi, dans un effort pour "valider" l’exclusion de leur président, Éric Ciotti, qui a été approuvée par cette même assemblée mercredi.
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