Aurore Bergé, confrontée à la critique pour avoir exprimé son désir d’examiner les déclarations de toutes les associations féministes en lien avec l’attaque du 7 octobre, a défendu sa position ce lundi 12 février sur les réseaux sociaux. Elle reste ferme sur sa position et déclare qu’elle ne reculera pas.
« Le 7 octobre 2023, a vu l’ampleur d’un pogrom sans précédent en ce siècle. Et ensuite ? Il y eut un silence écrasant. Pourquoi ce mutisme ? Pourquoi si peu de réactions à leur souffrance ? », questionne la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, qui interpelle les associations féministes.
Bergé souligne également que "la compassion pour ces femmes ne va pas à l’encontre de la critique du gouvernement israélien". C’est suite à ce constat qu’elle a fait part, dimanche dernier sur Radio J, de son intention de retirer les financements gouvernementaux aux associations féministes qui n’auraient pas dénoncé les actions du Hamas.
Malgré un accueil mitigé de ces organisations, qui dénoncent un "chantage en guise de financement" et une "instrumentalisation" qui n’a d’autre but que de "se dérober à ses responsabilités dans la lutte contre les violences faites aux femmes", Bergé persiste. Face aux "provocations", "insultes" et "menaces", elle déclare : "Je ne céderai rien. Les associations doivent soutenir toutes les femmes de façon inconditionnelle. Cet examen sera donc mené avec précaution".
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