À la veille de la célèbre fête de la Saint-Nicolas, symbole de récompense pour les enfants, le leader de la N-VA, Bart De Wever, a troqué son costume de politicien pour celui de Saint-Nicolas dans une vidéo humoristique postée sur Instagram. Cette apparence surprenante de celui qui est souvent décrit comme sérieux marque un moment de légèreté en pleine période de négociations politiques intenses.
Dans ce déguisement inhabituel, Bart De Wever ne s’est pas contenté de distribuer des bonbons virtuels aux enfants sages. Il a également lancé une pique calculée aux « vilains enfants » de Bruxelles, ces derniers étant décrits comme ceux qui ne parlent pas néerlandais. Cette description fait allusion à la problématique persistante de la barrière linguistique dans la capitale belge, souvent critiquée par le parti nationaliste flamand.
Certaines analyses, comme celle de Dave Sinardet, politologue, suggèrent que cette intervention pourrait être une manière espiègle de Bart De Wever de faire référence à ses collègues politiques avec lesquels il négocie actuellement. En troquant sa traditionnelle crosse pour une nouvelle, le saint-grimé révèle des initiales SPQA, acronyme latin pour célébrer Anvers, sa ville de cœur.
Si cet acte humoristique n’a pas manqué d’attirer l’attention, il s’inscrit dans un contexte politique tout à fait sérieux. Alors que les partis du gouvernement potentiel, surnommé l’Arizona, tentent de conclure un accord avant Noël, une touche humoristique de la part d’un négociateur influent pourrait bien être perçue comme un stratagème pour détendre une atmosphère tendue.
Bart De Wever, en conjuguant tradition festive et satire politique, semble avoir trouvé un moyen original de faire passer un message tout en fédérant l’attention. Qu’il s’agisse d’une simple boutade ou d’une stratégie bien réfléchie, « Saint-Bart » a su susciter l’intérêt et l’amusement, remettant sur le devant de la scène la question de l’apprentissage du néerlandais à Bruxelles.
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