La demande des sages-femmes d’être traitées de la même manière que les praticiens lors de la réalisation de l’IVG instrumentales est discutée ce lundi. Un arrêté publié en décembre prévoit que les sages-femmes pratiquent ces IVG dans des hôpitaux capables de gérer les complications extrêmement rares. Selon Caroline Combot, présidente de l’Organisation Nationale Syndicale des Sages-Femmes (ONSSF), seule une poignée d’établissements répondent à ces exigences - une condition inutile pour les médecins. Dans ce contexte, l’ONSSF demande l’uniformisation des conditions entre médecins et sages-femmes pour l’exécution de l’IVG.
Selon des sources fiables, le président Macron devrait accompagner Éric Dupond-Moretti au ministère de la justice le 8 mars, coïncidant avec la cérémonie de scellement de la constitution après le vote du Congrès sur l’inclusion de l’IVG. La présence du président au vote du Congrès n’étant pas autorisée par la constitution, Macron devrait donc s’exprimer pendant cette cérémonie.
La sénatrice écologiste Mélanie Vogel voit cela comme une affirmation que la République Française ne pourrait plus exister sans le droit à l’avortement, et a elle-même proposé une loi constitutionnelle pour insérer l’IVG dans la Constitution. La patronne de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, organise également une réunion à l’Assemblée nationale avec 25 présidentes des parlements du monde entier, pour discuter de la place de la femme en politique et de ses droits.
Le gynécologue-obstétricien François Olivennes attire l’attention sur le manque de spécialistes pour effectuer des IVG. Bien qu’il salue l’intégration de l’IVG dans la Constitution, il souligne l’importance de garantir l’accès aux services d’IVG. Le Planning familial rapporte que 130 centres d’IVG ont fermé en 15 ans et qu’environ 30% des femmes qui souhaitent une IVG sont contraintes de se rendre dans un autre département.
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