Des élus de la France insoumise, malgré les requêtes des familles des victimes pour s’abstenir, ont choisi de faire acte de présence à la cérémonie d’hommage de la tragique attaque du Hamas le 7 octobre, aux Invalides. Le protocole fut respecté, mais cette apparition a été accueillie avec amertume et indignation, particulièrement étant donné les précédents incidents où le parti a été accusé de ternir la mémoire des victimes. Y compris leur camarade, François Rufin, a mis en avant les sentiments des familles meurtries, proclamant qu’elles « ont tous les droits », y compris celui de refuser des invités non désirés.
Malgré ces protestations, l’assistance des représentants de la France insoumise lors de cet événement pourrait bien avoir servi de leçon indiscutable. Devant les visages affligés des familles endeuillées, ils ont peut-être réalisé l’allure incontestablement humaine de ces décès. Qui ont embrassé, eux aussi, Marseille, Montpellier ou Paris, la même culture, la même langue. Eux aussi, étaient des citoyens français, dont la vie a été brutalement arrachée.
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