Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, a proposé une "offre publique de participation" au gouvernement à tous les partis, excepté La France insoumise et le Rassemblement national. Cette initiative vise à construire un large consensus autour de son projet gouvernemental, tout en se heurtant aux réticences de plusieurs formations politiques. Les Verts et Les Républicains, par exemple, expriment leurs réserves sur la direction politique que François Bayrou entend emprunter.
Un autre chantier de taille pour Bayrou est la réforme des retraites controversée de 2023. Le Premier ministre souhaite la "reprendre sans suspendre", cherchant à engager de nouvelles discussions avec les partenaires sociaux. Toutefois, la perspective de maintenir une décision impopulaire risque de compliquer encore plus sa quête d’unité politique.
La première semaine du mandat de François Bayrou à Matignon a été marquée par une controverse sur sa décision de se rendre à Pau, ville dont il est maire, plutôt qu’à Mayotte après le passage du cyclone Chido. Ce choix a été vu comme une "gaffe" par de nombreux observateurs, perçue comme priorisant son mandat local sur une crise nationale.
François Bayrou, connu pour être un personnage clivant, fait face à des critiques tant de l’opposition que de certains membres de la majorité. Son passé, où il avait défrayé la chronique avec l’incident notoire de la "gifle" à Strasbourg en 2002, semble le rattraper dans le panorama politique actuel.
En somme, François Bayrou est confronté à de nombreux défis dès le début de son mandat. Son appel à l’unité est freiné par une situation politique tendue et des erreurs de communication qui ne facilitent pas la tâche. La capacité du Premier ministre à surmonter ces obstacles déterminera la viabilité de son mandat et son influence sur la scène politique française.
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