L’annonce a été faite le samedi 15 juin. François Hollande, l’ex-président de la République, fait son grand comeback dans l’arène politique. Sa candidature a été annoncée pour les élections législatives dans la première circonscription de la Corrèze.
Action exceptionnelle pour une situation qui l’est tout autant, voilà ce qu’a déclaré l’ex-président à Tulle, justifiant son retour par la menace grandissante que représente l’extrême droite en France. Pour lui, jamais cette dernière n’a été aussi proche du pouvoir, justifiant ainsi son engagement sous la bannière du Nouveau Front populaire. Il avait trois priorités en tête : la France elle-même, le progrès pour tous et la Corrèze.
Cette nouvelle a quelque peu déstabilisé le Parti socialiste (PS). N’ayant pas été prévenus, l’annonce a pris de cours l’entourage de M. Hollande et le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Toutefois, ce dernier a finalement validé la candidature de François Hollande sous le Nouveau Front populaire.
Le choix de François Hollande de se rallier au Nouveau Front populaire a suscité des scepticismes, comme celui du député François Ruffin, architecte du Nouveau Front populaire. D’autres se sont néanmoins félicités de cet engagement politique, dont la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Par ailleurs, la critique la plus sévère vient peut-être du ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, qui a trouvé cette candidature "pathétique".
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