Invité sur le plateau du JT 20h de TF1 le 13 juin, l’ex-chef d’état François Hollande a discuté des futures élections législatives pour lesquelles il soutient un principe de désistement au second tour. Il a exprimé son soutien pour les candidats les plus susceptibles de contrer l’avancée de l’extrême droite, y compris ceux de "LR" et de la majorité "présidentielle". Il a martelé : "Nous devons tous faire preuve de responsabilité, nous devons tout faire pour que l’extrême droite ne parvienne pas au pouvoir en France".
Pour Hollande, la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale a eu lieu "au pire moment et dans les pires circonstances".
Durant l’interview, l’ex-président a déclaré être « favorable » à l’accord du Nouveau Front populaire pour les législatives. Insistant sur l’importance de l’union au-delà des divergences, Hollande soutient cette alliance entre LFI, PS, écologistes, et communistes. Il n’a cependant pas manqué de préciser que le leader insoumis, Jean-Luc Mélenchon, ne serait pas en position de revendiquer une place dans un futur gouvernement.
Il a aussi insisté sur l’importance d’une orientation européenne et de la présence de la France au sein de l’OTAN. Il a également reconnu que le Hamas a commis un « acte terroriste » le 7 octobre.
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