Ils sont peu nombreux, ces partisans de Macron qui ont ouvertement dénoncé ses récents commentaires très à droite. Mardi 18 juin, le président a critiqué le "programme immigrationniste" du Nouveau Front Populaire et leurs propositions "absurdes" en faveur des personnes transgenres.
En particulier, il a été question du deuxième point. Trois députés Renaissance sortants et candidats ont exprimé leur désapprobation des propos transphobes du chef de l’État, sans toutefois mentionner son nom directement. Parmi eux se trouvent l’ancien ministre Clément Beaune et Raphaël Gérard.
Il a été reproché à Emmanuel Macron de jouer le jeu du RN en adoptant une approche "immigrationniste". En suivant cette ligne, il semblerait que le président fait la cour aux électeurs du RN, mettant de côté son image centriste pour embrasser un discours plus à droite sur le sujet sensible de l’immigration et des droits des transgenres.
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