Ismaël Boudjekada, élu municipal d’opposition à Grand Charmont dans le Doubs, se trouve une nouvelle fois sous le feu des projecteurs pour des propos polémiques. Après avoir déjà fait parler de lui dans le passé pour des prises de position subversives, il vient de nouveau de s’illustrer par des déclarations incendiaires.
Récemment, après l’usage du 49.3 par le Premier ministre Michel Barnier pour pousser le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, une motion de censure a été déposée. Alors que le gouvernement risque la dissolution, Ismaël Boudjekada s’est exulté du possible départ du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, allant jusqu’à le qualifier de « fils de catin ». Ces propos ont été salués par certains mais ont également provoqué une levée de boucliers.
Les provocations de Boudjekada ne s’arrêtent pas là. En juin dernier, il avait écopé d’une amende de 20 000 euros pour apologie du terrorisme, un délit qu’il a commis en qualifiant le Hamas « d’organisation de résistants palestiniens » à la suite des attaques du 7 octobre. Ces déclarations ont été perçues comme une justification des violences terroristes menées par cette organisation.
Boudjekada est également connu pour ses déclarations ambiguës et souvent choquantes au sujet des Juifs et de l’homosexualité. Début novembre, il a exprimé son soutien implicite aux violences contre les supporters israéliens à Amsterdam, affirmant qu’« ils n’en ont pas pris assez ». Sur l’homosexualité, il a exprimé des vues hétéronormatives en déclarant que « ce n’est pas dans l’ordre naturel des choses », des affirmations qu’il a toutefois essayé d’adoucir en ajoutant que « c’est un péché en islam qui peut être pardonné ».
Ismaël Boudjekada reste une figure polarisante, dont les propos divisent autant qu’ils attirent l’attention. Son soutien visible au Nouveau Front Populaire, décrit comme un dissident du parti, ne fait qu’ajouter à la controverse autour de sa personne. Quel que soit le dénouement politique des critiques et des oppositions qu’il suscite, il incarne indéniablement une voix discordante dans le paysage politique français.
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