La députée écologiste, Sandrine Rousseau, a ému l’Assemblée Nationale ce mercredi avec son témoignage personnel d’avoir assisté au suicide de sa mère, gravement malade et souffrante. Elle a respecté le choix de sa mère de mettre fin à ses jours.
Rousseau a demandé cette question poignante devant la commission spéciale en charge d’examiner le projet de loi gouvernemental sur la fin de vie. Les responsables des principaux cultes qui ont exprimé leurs inquiétudes sur le texte étaient présents.
Rousseau a exhorté à prendre en compte la "souffrance" de ceux dont "la mort est très proche". Elle a déclaré en 2013 que sa mère, atteinte d’un cancer en phase terminale, a choisi de mettre fin à ses jours avec des médicaments à l’âge de 68 ans. Rousseau a décrit l’agonie de sa mère qui a duré neuf heures.
Les propos de Rousseau ont été précédés par ceux du député LR Philippe Juvin. Anesthésiste-réanimateur de métier, Juvin a admis avoir "pratiqué la sédation profonde chez" son père. Il a insisté sur le fait qu’il n’a pas tué son père, mais plutôt aidé. La différence, selon lui, est fondamentale.
Par ailleurs, la séance a été marquée par des déclarations fortes. Le secrétaire national du Parti communiste français a exprimé sa déception envers Jean-Luc Mélenchon suite à sa comparaison douteuse. De plus, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale a été convoquée en relation avec une enquête sur un communiqué du groupe parlementaire publié le 7 octobre.
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