Javier Milei, le président ultralibéral de l’Argentine, a déclaré lors de son premier discours annuel au Congrès, équivalent de l’état de l’union aux États-Unis, qu’il était prêt à faire face à tout obstacle pour mettre en œuvre ses réformes. Milei s’est attaqué à la « caste politique » qu’il qualifie de corrompue et a déclaré vouloir changer radicalement le pays avec ou sans le soutien des dirigeants politiques.
Suite à l’échec législatif d’un ensemble de réformes ultralibérales qu’il avait proposées au Parlement, Milei a adressé un avertissement à tous les parlementaires. Il a annoncé son intention de consacrer son énergie à la construction d’une nouvelle Argentine. Milei a averti que ceux qui chercheraient à créer un conflit l’auraient.
Milei a ensuite présenté aux parlementaires un nouveau contrat social comprenant dix principes clairement libéraux. Parmi eux l’équilibre budgétaire "non négociable", le respect de la propriété privée, la réduction de la dépense publique à 25% du PIB. Ce "Pacte de Mai", comme il l’a surnommé, devrait être signé symboliquement le 25 mai prochain.
En conclusion de son discours, Milei a demandé patience et confiance à la population argentine face à l’impact court terme de ses mesures d’austérité. Il a également annoncé la fermeture de l’agence de presse publique Télam, présentée comme une « agence de propagande » par l’ancienne présidente péroniste Cristina Kirchner. Milei a conclu son discours en lançant son cri de ralliement : « Vive la liberté bordel ».
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