Le feu des projecteurs politiques se concentre sur Jean-Luc Mélenchon, l’ex-candidat à la présidentielle. Ayant essuyé une plainte pour "injure publique" de la part de Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur, l’ancien prétendant à la tête du pays se défend avec force.
Le coeur de la polémique réside en une déclaration du politicien dans laquelle il compare le président de l’université de Lille à Adolf Eichmann, nazi notoire. Ceci est survenu lors d’une conférence diffusée en plein air à Lille, suite au refus du préfet et du président de l’université d’autoriser la tenue de cette réunion dans un établissement. La réaction du gouvernement face à ces propos était forte et claire.
Réponse immédiate sur les réseaux sociaux, Jean-Luc Mélenchon dénie fermement avoir qualifié le président de l’université de nazi. Il souligne que « Madame la ministre, je n’ai pas traité de nazi le président de l’Université de Lille. Je ne pense pas qu’il le soit. Sinon je le dirais sans peur de vos plaintes. »
Mélenchon rétorque en disant que la plainte de Retailleau vise à occulter les véritables enjeux, principales charges étant le fait que sa parole est muselée par le gouvernement. Selon lui, cette manœuvre vise à détourner l’attention des vrais problèmes concernant les libertés universitaires.
Sylvie Retailleau, au contraire, défend fermement la décision d’annuler les conférences de Mélenchon. Elle affirme que le président de l’université a été informé d’un possible risque pour l’ordre public. Cette situation controversée continue de faire des vagues dans l’arène politique française.
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