Un potentiel vent de trouble pourrait souffler sur la fonction publique durant les Jeux olympiques de 2024. Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a déploré une conversation sociale stagnante concernant les arrangements pour les JO et a confirmé l’intention du syndicat de déposer des préavis de grève début avril.
La CGT réclame que le gouvernement prenne les mesures nécessaires pour garantir le bon déroulement des Jeux. "Nous voulons que nos alertes soient prises en compte et que les Jeux soient préparés sous un angle social", a expliqué Sophie Binet. Elle a également fait remarquer que ces préoccupations ont été exprimées à plusieurs reprises sans être prises en compte, ce qui devient fatigant.
L’organisation des Jeux aura des répercussions sur des centaines de milliers de travailleurs, notamment ceux qui devront faire des heures supplémentaires et dont les congés seront reportés. La CGT se demande comment tous les travailleurs qui viendront en Île-de-France pour les JO seront logés, comment leurs enfants seront pris en charge pendant les vacances scolaires, et quelles primes ils recevront. "Pour l’instant, rien n’est défini de ce côté", déplore la leader syndicaliste.
Sophie Binet a demandé une réunion à Matignon pour discuter du "défi social" que représente la compétition. Le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris, Tony Estanguet, a appelé à une "trêve" sociale pendant les Jeux. La question des compensations pour les congés reportés et des heures supplémentaires reste en suspens dans certains secteurs, malgré plusieurs mois de négociations.
Donnez votre avis !