Le président français Emmanuel Macron est pressé par divers parlementaires et représentants locaux de reporter la réforme du corps électoral. Cette révision de la constitution, initialement prévue pour être proposée au Congrès avant fin juin, semble rencontrer une résistance grandissante.
La nécessité de modifier la constitution en Nouvelle-Calédonie, spécifiquement concernant le corps électoral des élections provinciales, a entraîné des tensions importantes au sein de l’archipel français du Pacifique ces derniers jours. Sonia Lagarde, maire Renaissance de Nouméa, a récemment appelé à un « break », affirmant qu’il ne serait pas approprié que le président Macron convoque le Congrès à Versailles dans le contexte actuel.
La veille, quatre présidents de régions d’outre-mer (Réunion, Guadeloupe, Martinique et Guyane), appartenant principalement à la gauche, avaient exigé le « retrait immédiat » de la réforme avec une plus grande fermeté. Cette reforme, adoptée par l’Assemblée Nationale la semaine dernière suite à l’approbation du Sénat en avril, n’a qu’un seul obstacle à surmonter : recevoir l’approbation des trois cinquièmes du Parlement lors du Congrès. Prévu initialement à Versailles, ce rendez-vous crucial est actuellement en suspens.
Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie, demeure dans un état de relative quiétude malgré les perturbations existantes. Des renforts supplémentaires continuent d’arriver et l’ouverture de la voie stratégique de l’aéroport international est en cours. Cependant, les résidents ont érigé des barrages par précaution, craignant de nouvelles violences.
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