Lors d’un événement féministe récent, Annie Ernaux, célèbre autrice et lauréate du prix Nobel de littérature, a partagé son point de vue sur l’inscription de l’IVG dans la Constitution suite au vote du Sénat en France.
La célèbre écrivaine Annie Ernaux a causé une légère confusion lorsqu’elle a fait un lapsus, révélateur de sa préférence pour l’inscription du ’droit’ à l’IVG plutôt que de la ’liberté garantie’. Cueillie lors d’un événement de lancement d’une revue féministe, la discussions sur le vote récent au Sénat français a suscité des conversations et des débats autour de cette législation importante sur le droit des femmes.
Les sénateurs ont voté en faveur de l’inscription dans la Constitution de la “liberté garantie” de recourir à l’avortement pour les femmes, alors que la proposition de loi initialement présentée par les députés de gauche plaidait pour le “droit” à l’IVG. Cette nuance a créé une pointe de malentendu chez Ernaux, qui a rapidement corrigé son erreur, provoquant l’hilarité de son public.
Dans le contexte du droit de l’IVG, la distinction entre “liberté” et “droit” est cruciale. Comme l’explique Anne-Charlène Bezzina, maître de conférences en droit public et constitutionnaliste, “La liberté est une ’capacité de faire’, alors que le droit est presque une obligation qui incombe à l’interlocuteur”. Cette distinction a provoqué des débats passionnés et des réactions fortes dans le pays.
Malgré la confusion, les groupes féministes qui ont défendu fermement l’inscription du ’droit’ à l’IVG dans la Constitution, déclarant que c’est un ’droit fondamental’, ont accueilli favorablement le compromis de la ’liberté garantie’. Une réaction émouvante a été captée en vidéo immédiatement après le vote, mettant en scène la sénatrice écologiste Mélanie Vogel et d’autres militantes féministes versant des larmes de joie.
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