Le soutien du RN aux régimes autoritaires détaillé au sein du Parlement européen

La vision du monde peinte par le RN

Le dirigeant du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, souvent présente le Parlement européen comme une simple « chambre d’enregistrement », un organe qui ne fait que consigner les décisions prises par les « technocrates de Bruxelles ». Cependant, à travers les votes du RN dans l’assemblée européenne, on découvre leur vision du monde. Soutien indéfectible de régimes autoritaires, anarchie devant l’application de la peine de mort et des autres formes de sanctions cruelles contre des dissidents politiques, méconnaissance des affaires de violations des droits de l’homme, les nombreux votes de ces eurodéputés peignent un tableau assez éloquent de leur point de vue en matière de relations internationales.

Une exposition et une prise de position moins remarquées

Ces prises de position sont d’autant plus frappantes que le Parlement européen ne bénéficie pas de la même visibilité médiatique que l’Assemblée nationale, et donc des débats souvent houleux qu’il peut abriter. Au cours du dernier mandat parlementaire (2019-2024), les élus du RN ont notamment attiré l’attention sur leurs prises de position pro-russes, en refusant constamment de dénoncer les agissements prouvés du régime de Vladimir Poutine.

La guerre en Ukraine, un point d’inflexion

Malheureusement, la guerre en Ukraine, initiée par le président russe Vladimir Poutine, et la position aberrante du RN concernant ce conflit, a mis en évidence un soutien inébranlable au Kremlin. Dans un contexte de guerre, la délégation française du groupe Identité et démocratie a choisi de maintenir sa défense du régime russe, toujours réticente à suivre le reste de l’assemblée communautaire dans la condamnation des actions de Poutine.

La position du RN, une constance malgré les critique

Le RN ne semble pas prêt à critiquer le régime russe, même face aux conditions de détention inhumaines d’Alexeï Navalny. Ce manque de réaction est justifié par Jordan Bardella qui insiste sur le fait que "Ce n’est pas à l’UE de décider si tel ou tel État a bien fait les choses. La diplomatie comme l’armée et la défense relèvent de la compétence des États." Il est clair que le verdict est toujours en attente pour le RN et son positionnement sur la scène internationale.