Emmanuel Macron a fait le choix de dissoudre l’Assemblée Nationale, une décision qui n’a pas été prise à la légère mais qui a tout de même provoqué des interrogations de la part de Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie. "La dissolution est la décision d’un seul homme, le président de la République", a déclaré Le Maire, laissant sous-entendre qu’il n’aurait pas pris la même décision s’il avait été à la place du président. Le ministre de l’Économie a ensuite relevé le degré d’inquiétude et d’incompréhension qui s’est élevé à la suite de cette décision, notamment parmi les électeurs.
Bien que Bruno Le Maire se soit abstenu de se représenter aux élections législatives anticipées, il a plongé tête première dans la campagne pour soutenir le parti présidentiel. En ce sens, Le Maire analyse les programmes du Nouveau Front Populaire et du Rassemblement National et considère que leur mise en œuvre pourrait être catastrophique pour l’économie du pays. De l’annonce du retour de l’ISF à la proposition d’un âge de retraite à 60 ans, toutes ces propositions, selon Le Maire, ne feront qu’ouvrir le robinet des dépenses publiques et ruiner l’économie.
Le Maire a également réagi aux mesures annoncées par le premier ministre Gabriel Attal en faveur du pouvoir d’achat. Il considère qu’il s’agit d’un bon départ mais insiste sur le fait qu’il faudra aller beaucoup plus loin pour rendre ces mesures effectives. En parallèle, Le Maire a également touché à l’importante question de la réforme des grandes régions et la suppression potentielle d’un échelon territorial, indiquant clairement les dilemmes auxquels le gouvernement est confronté.
Le discours du président Macron et les plans de la gauche pour les prochaines élections indiquent un avenir incertain pour la politique française. Comme Le Maire le note, l’instabilité et l’inquiétude sont omniprésentes. Ce sentiment est également répercuté dans la situation économique du pays, et les taux d’intérêt sur les crédits immobiliers, qui ont commencé à rebaisser depuis janvier comme le souligne François Villeroy de Galhau.
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