Le dimanche 21 avril, Paris a été le témoin d’un grand regroupement de milliers de citoyens marchant contre le racisme et l’islamophobie. Cette marche, organisée par une cinquantaine de groupes, dont Attac, Solidaires, le Nouveau parti anticapitaliste et La France insoumise, visait également à mettre en lumière les ’violences policières’.
Marchant en tête de cortège derrière une banderole proclamant "Nos enfants sont en danger", les manifestants ont quitté Barbès en début d’après-midi. Yessa Belkhodja, co-initiatrice de cette marche, a déclaré que la nécessité d’une telle mobilisation est née de l’augmentation des cas de violences policières, qui affectent grandement les enfants des quartiers défavorisés, de diverses origines ethniques.
Plusieurs manifestants ont montré leur solidarité envers les habitants de la bande de Gaza, un territoire fortement touché par des attaques meurtrières d’Israël, en portant un keffieh. Leur revendication principale était que toutes les vies ont de la valeur, sans distinction d’origine ou de religion. La manifestation a été couronnée par un concert du rappeur Médine sur la place de la République.
Initialement, la préfecture de police avait interdit cette manifestation, citant des composantes perturbatrices potentielles. Cependant, ce jugement a été suspendu par le tribunal administratif de Paris, qui a soutenu que cette interdiction constituait une "atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifestation".
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