Mathilde Panot, présidente du groupe insoumis à l’Assemblée nationale, a exprimé son indignation quant à sa convocation pour "apologie du terrorisme" devant la police. Elle a qualifié ce motif d’être "fallacieux" lors d’une réunion publique à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) le jeudi 25 avril. La tête du groupe de députés insoumis avait préalablement annoncé qu’elle était sommée de se présenter à une audition libre, en exprimant son mécontentement à travers un communiqué véhément.
"La date prévue de ma convocation à la brigade antiterroriste était aujourd’hui. Néanmoins, j’ai dû leur expliquer que je ne pouvais pas y participer en raison de mon engagement à Saint-Etienne du Rouvray", a affirmé la députée du Val-de-Marne. Quant à une date de comparution devant la justice, son avocate a assuré mardi qu’elle s’y plierait, bien que la date exacte reste à être confirmée. Initialement fixée pour le 25 avril, cette date a été reportée.
Panot a également profité de l’occasion pour critiquer les licenciements de ceux qui dénoncent le génocide à Gaza. Accompagnée de Rima Hassan, elle-même également convoquée pour un motif similaire et candidate sur la liste de la France Insoumise aux élections européennes. "Quelle est votre réaction à la présence de deux femmes accusées d’apologie du terrorisme ?", à demandé en riant aux quelque 400 militants présents, Hassan, militante franco-palestinienne. Cette novice en politique, spécialiste des questions de réfugiés a ensuite exprimé son hésitation à s’engager en politique de par la situation actuelle, avant de promettre de "nous défendre ensemble contre cette censure en période de campagne".
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