A près de 78 ans, Michel Sardou a tiré sa révérence lors d’un ultime concert à La Défense Arena, diffusé le 13 décembre. Fidèle à son image, cet événement a condensé ses 60 ans de carrière en un spectacle vibrant, jonglant entre les classiques et les émotions. Malgré une entrée sur scène concédant à son âge, l’artiste a su raviver la flamme sur scène, emportant le public dans un voyage musical riche en nostalgie.
En parallèle de son adieu musical, Sardou n’a pas caché ses sentiments sur l’actualité politique française. Dans une interview exclusive sur M6, le chanteur a exprimé son désarroi face à ce qu’il appelle une situation "bordélique", faisant référence à l’instabilité politique suite à la dissolution de l’Assemblée par Emmanuel Macron et la censure de son gouvernement par une alliance inattendue.
Avec une pointe de nostalgie, Sardou déclare préférer la France de sa jeunesse, reconnaissant néanmoins que c’était plus la jeunesse elle-même qui rendait cette époque meilleure. Pour lui, les souvenirs d’une époque où les relations humaines étaient différentes contrastent avec la complexité moderne, affirmant que "c’était nous qui avons voulu ça".
Au cœur de ce concert d’adieu, Sardou a navigué à travers ses succès comme "Les Lacs du Connemara" et "Je vais t’aimer", sans omettre d’évoquer des morceaux plus controversés. Accompagné de ses musiciens fidèles, il a offert au public un dernier moment de partage intense, soulignant une dernière fois une carrière marquée par le contraste entre ses textes engagés et sa capacité à toucher les gens.
Michel Sardou clôture non seulement une carrière musicale emblématique mais continue de susciter le débat par ses réflexions sans concession sur notre société. L’artiste, toujours aussi franc, invite son public à réfléchir sur le passé et le présent avec une voix qui, bien qu’ayant pris sa retraite, résonnera longtemps encore dans les mémoires.
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