Une fois de plus, les villes de Paris, Rennes et Orléans ont été le théâtre de grandes manifestations où le public a exprimé son refus du Rassemblement national et de voir l’extrême droite prendre la tête du gouvernement. À Paris, la Place de la République a rassemblé à elle seule environ 2 800 manifestants. Le rassemblement, empreint d’une ambiance conviviale, a vu sa foule crier "Front populaire" et de nombreux jeunes exprimer leur désapprobation envers le Front national.
Marion, une jeune parisienne âgée de 18 ans étudiant en sciences politiques, a déclaré à l’AFP qu’elle était prête à manifester "autant qu’il le faudra". Marion, qui se décrit comme non militante, a également mis en avant la nécessité de prouver que la gauche peut réellement répondre aux préoccupations sociales.
À Rennes, la préfecture rapporte la participation de 3000 manifestants, tandis que les syndicats estiment le nombre à 6000. Cette forte mobilisation a été menée à l’appel d’une intersyndicale, la deuxième du genre en deux jours. Fabrice Le Restif, secrétaire général du syndicat FO en Ille-et-Vilaine a dénoncé le fait que l’extrême droite prospère chaque fois que le service public est attaqué, ciblant notamment la question des retraites et des sans-emplois.
À Orléans, un millier de personnes ont manifesté, divers drapeaux à l’effigie de la France insoumise, du syndicat étudiant Unef ou de la Palestine flottant au-dessus de la foule. Les manifestants ont répondu à l’appel de plusieurs partis de gauche, alarmés par le danger de "l’extrême droite au pouvoir". Selon eux, la situation actuelle nécessite une union des partis de gauche, malgré leurs nombreux désaccords.
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