Philippe Poutou, l’ancien candidat à l’élection présidentielle du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), a exprimé son point de vue sur l’attaque qui a frappé le commissariat de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. L’incident, survenu dimanche soir, a impliqué des jets de mortier et de projectiles sur l’établissement de police, provoquant l’embrasement de plusieurs poubelles. Neuf personnes ont été arrêtées selon Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
Sur les réseaux sociaux, Poutou a décrit l’incident comme un "joli feu d’artifice". Selon lui, cet acte de rébellion fait suite à la mort d’un jeune de 18 ans dans une collision avec un véhicule de police alors qu’il était à scooter. Poutou a explicitement déclaré que le "jeune a été tué par la police". Cette connexion entre les deux événements a également été évoquée par Laurent Nunez.
Le jeune homme, Wanys R., 18 ans, est mort la semaine dernière après avoir été heurté par un véhicule de la brigade anticriminalité (BAC) lors d’un contrôle. Sa mort a suscité l’indignation et a entraîné des manifestations. Pour Poutou, cette situation est une "suite logique des révoltes de juillet 2023", faisant référence à une série d’émeutes survenues dans plusieurs villes françaises à la suite du décès d’un adolescent tué par la police.
Pour Poutou, la raison de ces émeutes ne se résume pas seulement à un incident isolé. Il avance des facteurs tels que le "racisme", les "discriminations", la "pauvreté", le "mal logement" et les "violences répressives" pour expliquer la frustration et la colère qui se manifestent dans des actes de violence tels que l’attaque du commissariat de La Courneuve.
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