En Espagne, un événement inattendu a semé le chaos. Pedro Sanchez, président du gouvernement, a surpris tout le monde en annonçant qu’il envisage sa démission à la suite de l’ouverture d’une enquête de corruption contre son épouse, Begoña Gómez. Dans une lettre personnelle, Sanchez a pointé du doigt la droite et l’extrême droite, les accusant de mener une campagne de harcèlement et de diffamation.
Begoña Gómez, épouse de Sanchez depuis 2006, est maintenant sous enquête préliminaire pour de présumées infractions de trafic d’influence et de corruption. L’interrogatoire se concentre sur ses liens possibles avec des entreprises privées qui ont bénéficié d’aides de l’Etat. Est-elle directement impliquée ? La plainte provient de Manos Limpias, un syndicat proche de l’extrême droite.
Sanchez, dans une lettre de quatre pages, s’indigne d’un complot politique. Il affirme que les plaintes sont portées contre sa femme non parce qu’elle est coupable, mais parce qu’elle est son épouse. La droite et l’extrême droite auraient franchi les limites du respect de la vie privée du président.
Après cette pause, Sanchez peut choisir de rester à la tête de l’exécutif, ou bien il peut solliciter un vote de confiance au Congreso de los Diputados. Cela pourrait asseoir son autorité en cas de vote favorable. Mais la possibilité d’une démission est tout aussi plausible. Cela mènerait à un territoire non exploré dans la démocratie espagnole.
Si Sanchez démissionne, beaucoup de scénarios sont possibles. Un nouveau candidat socialiste pourrait se présenter pour prendre la relève, ou des élections pourraient être organisées. Quoi qu’il en soit, l’avenir politique de l’Espagne est très incertain.
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