Après avoir été reconduite le 5 septembre, Rachida Dati, ministre de la Culture, a été brusquement démise de ses fonctions le 5 décembre au lendemain de l’adoption d’une motion de censure du gouvernement de Michel Barnier. Cette démission forcée marquera un tournant dans sa carrière, mais ne la détournera pas de ses convictions.
Malgré l’incertitude de sa position, Rachida Dati a utilisé ses derniers jours en fonction pour promouvoir un plan destiné à protéger la liberté de création. Reconnaissant la montée des censures et auto-censures sous l’influence de certaines pressions politiques, ce plan arrive à point nommé pour le monde artistique.
Parmi les initiatives qu’elle a annoncées, on trouve la nomination d’un fonctionnaire destiné à accompagner les acteurs culturels confrontés à la censure. En complément, des référents seront établis au sein des Directions régionales des affaires culturelles (Drac) pour répondre aux incidents concrets.
L’interview sur France 2 où Rachida Dati s’est emportée face à la journaliste Caroline Roux a montré l’ampleur des tensions politiques actuelles. Dati, connue pour son franc-parler, a défendu ses réalisations et souligné la nécessité de dialogue entre les partis pour mener à bien des projets culturels.
Alors que le climat politique reste incertain, le plan de Dati constitue un socle pour lutter contre les atteintes à la liberté artistique. La vigilance et la documentation de ces atteintes s’avèrent cruciales pour les artistes et acteurs culturels, face à un avenir qu’ils ne peuvent plus présager sereinement.
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