L’ex-président américain, Donald Trump, a obtenu lundi un assouplissement financier non négligeable. En effet, la Cour d’appel de l’État de New York a réduit la cautio accumulée à sa charge suite à une affaire de fraude financière. La somme due est désormais de 175 millions de dollars, une baisse conséquente par rapport à l’original de 454 millions de dollars. La cour octroie à Trump dix jours pour mobiliser ce montant.
L’affaire en question porte sur des fraudes présumées au sein de l’empire immobilier de Trump, la Trump Organization, impliquant également ses fils Eric et Donald Jr. Les trois hommes risquaient de voir leur patrimoine immobilier confisqué et leurs comptes bancaires bloqués à moins de trouver les 454 millions de dollars initialement exigés par la cour. Donald Trump avait fait appel de cette décision, quitte à retarder le versement de cette caution.
Le non-paiement de cette caution aurait pu porter un coup sévère à la réputation de Trump, qui s’est toujours présenté comme un milliardaire prospère. Selon Andrew Weissmann, ancien procureur fédéral et auteur, une telle situation aurait constitué une "humiliation" pour l’ancien président. Le professeur de droit Carl Tobias partage cet avis, évoquant la perspective potentielle de devoir "vendre ses biens immobiliers", de se les faire "saisir" ou de "se déclarer en faillite personnelle".
Malgré les allégations, Trump reste optimiste et se montre déterminé à respecter l’échéance fixée par la cour d’appel. L’ancien président a déclaré qu’il s’acquittera de sa caution en temps voulu, "en liquide, en obligations, en actions ou tout autre moyen". Il ne cache pas son soulagement, affirmant être "profondément respectueux" de la décision de la cour.
Le cas de Trump est attendu au tribunal pénal de Manhattan le 15 avril pour un autre procès concernant des paiements cachés à une actrice de films X en 2016. Pour cette affaire également, la défense a tenté d’obtenir un report du procès, mais sans succès.
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