Les propos incendiaires du leader centriste François Bayrou créent une tourmente au sein de la majorité présidentielle et de son propre parti. Malgré les tentatives de minimiser l’impact de ses critiques sur la déconnexion du pouvoir, l’exécutif commence à s’inquiéter de l’opinion publique.
Le président du Modem a créé un tollé lorsqu’il a démissionné du gouvernement mercredi soir, accusant l’équipe du premier tour du gouvernement de Gabriel Attal d’être trop enracinée à Paris et donc déconnectée des problèmes réels du pays, sans pour autant proposer de solutions.
Ambitionnant le portefeuille de l’Education ou un grand ministère de l’Aménagement du territoire, Bayrou a refusé de continuer sur le chemin tracé par Gabriel Attal pour l’Education nationale, qualifiant la politique d’éducation actuelle de « gestion technocratique ».
Alors que les députés du MoDem ont exprimé leur soutien à la majorité, les propos de Bayrou ont déstabilisé leurs rangs. Il est même allé jusqu’à planifier sa candidature à la présidence de 2027, ce qui a provoqué une stupeur certaine parmi les membres du parti.
Malgré leur effort pour minimiser ce coup de théâtre, l’exécutif a dû admettre que ce dernier incident fragilise leur position. Conscients de l’emprise croissante de Bayrou en vue de 2027, ils constatent également qu’il cible habilement les faiblesses actuelles du gouvernement Macron.
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