À l’issue du scrutin de ce dimanche, le Parti socialiste est aujourd’hui en fête suite à sa victoire aux élections catalanes. Une victoire qui vient marquer une nouvelle page dans l’histoire politique de la région, plus de six ans après la tentative d’indépendance de 2017. Bon nombre voient dans ce succès le signe d’une approbation par les électeurs de la politique "pacifiste" pour la Catalogne, prônée par le leader du parti, Pedro Sánchez.
Les partis soutenant l’indépendance de la Catalogne ont subi un revers important ce dimanche, perdant leur majorité au Parlement. Le candidat socialiste Salvador Illa en est ressorti vainqueur, se mettant devant le candidat indépendantiste Carles Puigdemont. Un coup dur pour les indépendantistes qui pour la première fois depuis des années, se retrouvent sans majorité parlementaire, comme l’explique Jaime Coulbois, du Département de sciences politiques, à l’Université autonome de Madrid.
Malgré la victoire, le chemin de Salvador Illa à la tête de la Catalogne s’annonce sinueux, dépendant désormais de ses partenaires de gauche du parti politique Sumar et du parti indépendantiste Esquerra Republicana. Un nouveau scrutin n’est pas à exclure. Le vote outre-mer, qui n’a pas encore été comptabilisé, pourrait encore faire basculer la majorité du bloc de gauche.
Les répercussions de cette élection ne se confinent pas aux frontières de la Catalogne. L’évolution de la situation est suivie de près à Madrid, mais aussi au sein de l’Europe. Plus que jamais, l’avenir politique de la Catalogne semble indissociable de celui de l’Espagne et de l’Europe.
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