Le mardi 16 avril viendra s’inscrire dans les annales comme le deuxième jour de procès de l’ex-chef d’état américain. Présenté dans une situation sans précédent, Trump se révèle être indifférent et irrité. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il préfèrerait être ailleurs. Ses gestes, son comportement et surtout ses mots montrent bien l’inconfort et l’horreur qu’il ressent à se présenter devant un tribunal à New York.
Vêtu d’un costume et d’une chemise bleus avec une cravate assortie à rayures, Trump s’installe rapidement derrière une grande table en bois pour le deuxième jour de son procès criminel - un événement inédit pour un ex-président américain. Après de courts échanges avec ses avocats, son visage ne se détend qu’à la vue des photographes venus le photographier avant le début de l’audience.
En ce moment même, je devrais être en Pennsylvanie, en Floride et dans de nombreux autres États, en Caroline du Nord, en Géorgie, en campagne, s’est révolté le candidat républicain à l’approche des élections de novembre lors de son entrée au tribunal de Manhattan, critiquant à nouveau un procès qui n'aurait jamais dû avoir lieu.
L’ancien président républicain est accusé d’avoir effectué des paiements afin de faire taire l’ancienne actrice de films X, Stormy Daniels, juste avant l’élection de 2016 qu’il remporta de justesse contre la candidate démocrate Hillary Clinton. Chaque juré doit répondre à des questions sur leur situation professionnelle, personnelle, leurs loisirs, leurs sources d’information, mais aussi leurs sympathies ou préjugés envers l’accusé. Après une longue période de passivité, Donald Trump commence à participer plus activement, suivant de près les réponses des jurés potentiels à l’aide d’une copie imprimée du questionnaire.
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