La tension monte alors que la campagne pour les élections européennes s’emballe. Dimanche dernier, Valérie Hayer, principale représentante macroniste, a critiqué vertement le discours de Jordan Bardella, l’accusant de porter un projet de "disparition" et "d’affaiblissement" de la France à travers le Rassemblement national.
"Le Rassemblement national propose un projet qui vise à anéantir la France", a vigoureusement dénoncé Hayer sur BFMTV. La candidate répondait au discours de Jordan Bardella dans lequel il avait présenté Emmanuel Macron comme le "grand effaceur" de la France au niveau Européen lors du meeting à Marseille.
La chef de liste de la majorité présidentielle a également critiqué le manque d’activité et de résultats de Jordan Bardella et des députés européens du RN au Parlement européen. "Bardella a juste parcouru les plateaux télévisés, mais il n’a produit aucune action significative au Parlement européen", accuse-t-elle.
Selon Hayer, le RN porte un "projet antieuropéen de démantèlement de l’Union européenne" qui, en prétendant protéger les Français, va en réalité les affaiblir. "Ils ne veulent pas parler d’Europe. Ils sont là pour refaire le match de la présidentielle et ils considèrent que c’est une élection de mid-term", rajoute-t-elle.
Malgré sa relative méconnaissance auprès du grand public, Valérie Hayer a affirmé sa "légitimité" face aux questions sur sa renommée. "C’est une remarque que l’on me fait tous les jours. Mais je pense qu’il est temps de passer à autre chose. Je pense que je suis légitime à être tête de liste aujourd’hui", a-t-elle confié.
Par ailleurs, interrogée sur le soutien potentiel que son groupe Renew pourrait apporter à la candidature d’Ursula von der Leyen pour un nouveau mandat à la tête de la Commission, Valérie Hayer a préféré attendre "le résultat de l’élection".
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