La candidate de la France Insoumise aux élections européennes, Manon Aubry, a récemment créé un émoi avec une publication sur les réseaux sociaux. Elle a mis en cause trois de ses adversaires, dont Valérie Hayer, tête de liste du parti présidentiel, pour leurs revenus annexes, accusant ces élus de "s’en mettre plein les poches en plus de leur indemnité d’élu". Elle pointe du doigt le fait qu’un quart des députés européens seraient payés par des lobbies, des entreprises ou des gouvernements en plus de leur rémunération officielle.
La publication de Manon Aubry n’a pas tardé à susciter des réponses indignées. "Consternée" par les insinuations de la candidate Insoumise, Valérie Hayer menace de "porter plainte pour diffamation" si Aubry ne supprime pas son post. Elle n’a pas manqué de discréditer les affirmations de son adversaire, dénonçant "un certain problème avec la vérité" chez plusieurs candidats à cette élection.V. Hayer nie catégoriquement être rémunérée par des lobbies et semble déconcertée par de telles accusations.
Raphaël Glucksmann, l’une des autres cibles de Manon Aubry, a également critiqué ces attaques, qualifiées de "fake news" par le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure. Alors que la polémique enfle, reste à savoir si Aubry retirera son tweet controversé pour éviter une éventuelle action en justice de la part de Hayer.
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