Depuis que l’infectiologue Karine Lacombe a accusé l’urgentiste Patrick Pelloux de comportement prédateur, des témoignages affluent. Piercing years of silence in the healthcare industry, these allegations hint at a prevalent atmosphere of sexism and sexual violence.
À l’hôpital Saint-Antoine de Paris, Karine Lacombe, à la tête du service des maladies infectieuses, a publiquement accusé Patrick Pelloux de harcèlement sexuel et moral dans une enquête de Paris Match. En octobre, elle avait déjà dévoilé dans son livre le comportement déplacé du médecin, sans pour autant divulguer son nom.
Suite à ces accusations, le syndicat des internes des hôpitaux de Paris a fait un appel à témoignages. Sous le hashtag #Metoohopital, des témoignages affluent sur les réseaux sociaux. Une enquête précédente menée en 2021 par l’Association nationale des étudiants en médecine avait déjà mis en lumière l’omniprésence de harcèlement sexuel dans le milieu hospitalier.
Selon Pauline Bourdin de la Fnesi, principal syndicat des étudiantes en soins infirmiers, le silence du milieu hospitalier est favorisé par une omertà persistante. Les équipes solidaires et les directions qui couvrent ces agissements exercent une forte pression pour étouffer la situation.
Avec l’augmentation des femmes dans la profession, la parole sur ces violences commence à se libérer. Cependant, certaines structures et traditions sont encore dominées par une forte hiérarchie avec une majorité d’hommes, créant un environnement propice aux violences sexistes.
Face à la montée de ces allégations, le ministre de la Santé Frédéric Valletoux a commenté, promettant une action rapide et ferme. Cependant, la réalité est que l’hôpital étant le reflet de la société, les violences s’y exercent comme partout ailleurs.
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