Les révélations de harcèlement sexuel et moral en milieu hospitalier de l’infectiologue Karine Lacombe contre l’urgentiste Patrick Pelloux ont suscité de vives réactions. À la suite des accusations, Pelloux a assumé son attitude "grivoise" au sein de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, provoquant un sentiment de choc chez l’accusatrice.
Patrick Pelloux, dans une interview pour Paris Match, a refusé les accusations d’agression, admettant seulement une attitude inappropriée. « Ce que nous disions et ce que nous faisions est infaisable aujourd’hui, c’est sûr. Mais on rigolait bien », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il envisageait de poursuivre Karine Lacombe en justice.
L’infectiologue a décrit son choc face à ses propos : « Qui rigolait, à part ceux qui harcelaient sexuellement, qui avaient ces propos grivois ? ». Lacombe a expliqué que le sentiment de culpabilité, la peur des conséquences et le respect de la hiérarchie empêchaient souvent les victimes de s’exprimer mais que cela n’était en aucun cas une excuse. Suite à l’affaire, l’infectiologue a appelé à un #MeToo de l’hôpital et a déclaré avoir reçu une trentaine de témoignages de femmes travaillant dans des hôpitaux, rapportant les mêmes faits. Karine Lacombe a conclu en affirmant que : « Ce que j’ai vécu il y a 25 ans, ça perdure encore maintenant. »
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