De moins en moins de sommeil. Une réalité pour de nombreux Français selon l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). Ils constatent que la durée du sommeil en semaine a nettement diminué, passant à une durée moyenne de 6h42 par nuit. Ce chiffre est bien en dessous des recommandations scientifiques qui préconisent entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit. En comparaison, en 2023, les Français dormaient en moyenne 15 minutes de plus.
Un sommeil plus court, notamment dû à un temps d’endormissement plus long, statistiquement plus élevé chez les jeunes, et des réveils plus matinaux. Tous ces facteurs ont des impacts multiples sur la santé : risque accru de diabète de type 2, de maladies métaboliques, et de maladies cardiovasculaires. Les modes de vie actuels, avec l’utilisation accrue des écrans et des emplois du temps surchargés, sont souvent à l’origine de cette dégradation de la qualité du sommeil.
Malgré ce constat alarmant, des améliorations notables ont été relevées par les chercheurs. Tout d’abord, les Français semblent se lever plus tôt le week-end, réduisant ainsi les risques de perturbations de leur horloge biologique. En outre, la pratique de la sieste se généralise pour compenser le manque de sommeil. En effet, près de 50% des Français font régulièrement une sieste, préférée aux grasses matinées par les spécialistes.
La pratique régulière d’activité physique et une alimentation équilibrée jouent également un rôle crucial dans la qualité du sommeil. Plus d’un tiers des personnes ayant une activité physique régulière déclarent avoir un meilleur sommeil. En outre, régulariser les horaires des repas contribue à la synchronisation de l’horloge biologique, une étape majeure pour améliorer la qualité du sommeil.
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