Alors que le calendrier pointe vers l’été, ne vous attendez pas toujours à une montée correspondante de la température ou à une heure de coucher de soleil plus tardive. En réalité, le début de l’été, comme défini par les astronomes, est marqué par le jour du solstice, où le soleil se couche le plus tard. Cela peut survenir autour du 21 juin mais varie d’une année à l’autre. Étonnamment, ce n’est pas lorsque la Terre se rapproche le plus du soleil. En fait, c’est l’inclinaison des rayons du soleil qui joue le rôle le plus crucial, comme c’est le cas pendant l’été où l’axe de rotation de la Terre positionne le pays pour recevoir le plus de chaleur.
La définition des saisons n’est pas aussi simple qu’on pourrait l’imaginer. Contrairement à la croyance populaire, la chaleur n’est pas la seule définition de l’été. Les astronomes définissent les saisons en fonction de la lumière, utilisant les solstices et les équinoxes comme points de repère. La dissonance entre ces deux définitions entraîne un décalage de près de trois semaines entre les saisons météorologiques et astronomiques.
Les dates de début des saisons ne sont pas gravées dans le marbre et peuvent varier. Ceci est dû à la rotation de la Terre autour d’un axe incliné, ainsi qu’à la précession des équinoxes, décalant légèrement le rythme des saisons chaque année. Ainsi, la vision traditionnelle d’un calendrier des saisons statique est en réalité incorrecte.
Enfin, l’idée que le monde observe quatre saisons de trois mois est une généralisation qui ne tient pas compte des variétés locales et culturelles. Dans de nombreux endroits, notamment sous les tropiques, seulement deux saisons sont observées : une saison des pluies et une saison sèche. Les saisons astronomiques, modulées par les équinoxes et les solstices, sont un héritage culturel précieux qui définissent en fin de compte notre calendrier annuel.
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