Le spectacle des aurores boréales, coloration électrique céleste, s’est avéré décevant en France pour une deuxième nuit consécutive. Émanant d’une extraordinaire tempête solaire, ces manifestations lumineuses ont été moindre qu’attendu ce samedi 11 mai 2024. Comme le souligne l’astronaute français Thomas Pesquet, « la prévision de ce phénomène est plus complexe que celle de la météo ».
Provoquées par de singulières éjections de particules solaires, ces tempêtes géomagnétiques ont touché la Terre avec une intensité sans égale depuis 20 ans, nous offrant des spectacles nocturnes grandioses. Ces aurores boréales, peignant le ciel de couleurs vives, ont été appréciées dans de nombreux pays et leurs images spectaculaires ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.
Alors que la tempête solaire perdure, aucune perturbation majeure n’a encore été constatée, malgré quelques irrégularités notées sur le réseau électrique et possibles troubles des communications à haute fréquence. En dépit de la pression subie, les satellites du réseau internet Starlink d’Elon Musk semblent tenir le coup. Plusieurs agences spatiales ont toutefois émis des alertes concernant d’éventuelles perturbations du trafic aérien et des systèmes de navigation.
Notons que le Soleil est actuellement à un sommet d’activité, une phase qui revient tous les 11 ans. Ces éruptions solaires, baptisées éjections de masse coronale, prennent plusieurs jours avant d’atteindre la Terre et engendrent des aurores boréales. Les passionnés pourront se rappeler de la dernière observation d’une tempête géomagnétique de niveau 5 en octobre 2003, épisode surnommé « les tempêtes d’Halloween », ou lors de la tempête solaire la plus puissante en 1859, nommée l’événement de Carrington, qui avait gravement perturbé les communications par télégraphe.
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