L’entreprise futuriste Neuralink, fondée par Elon Musk, a récemment signalé que la fonctionnalité de son premier implant cérébral implanté chez un humain avait été améliorée. Après une diminution momentanée de la capacité du patient à contrôler un curseur sur un écran par la pensée, la start-up a réussi à solutionner ce problème.
Noland Arbaugh, 29 ans, paralysé suite à un accident de plongée, a été le premier candidat à recevoir l’implant N1 de Neuralink en janvier. Malheureusement, dans les semaines qui ont suivi l’opération, certains fils se sont rétractés du cerveau, entrainant une diminution de la capacité d’Arbaugh à contrôler un curseur sur un écran par la pensée. Les fils en question transmettent les signaux neuronaux à l’aide d’électrodes.
En réaction à cette situation, Neuralink a ajusté la technologie pour être plus sensible aux signaux neuronaux : améliorant les techniques de conversion de ces signaux en mouvements du curseur et l’interface utilisateur. Neuralink assure que les performances actuelles de l’implant dépassent considérablement les premières performances de Noland. En mars, Noland Arbaugh était ému et excité par sa capacité retrouvée à jouer aux échecs en ligne grâce à ses pensées, qu’il avait perdue depuis 8 ans.
Toujours ambitieux, Elon Musk envisage de rendre accessible son implant neuronal à tous. Selon lui, communiquer de manière plus efficiente avec les ordinateurs pourrait contrer les risques potentiels que l’Intelligence Artificielle fait courir à notre civilisation. Jusqu’à présent, son implant a déjà été testé avec succès sur des macaques, leur permettant de jouer à des jeux vidéo sans recourir à une manette ou un clavier.
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