Depuis juin dernier, chaque mois a établi son propre record de chaleur mensuel. Cette tendance ne s’est pas arrêtée en avril 2024, qui a vu une température moyenne de 15,03°C, soit 1,58°C de plus que le mois d’avril normal. Les relevés de l’Observatoire Européen Copernicus révèlent que le mois dernier a été marqué par des températures exceptionnelles sur terre comme à la surface des océans.
Le phénomène climatique bien connu, El Niño, aurait poursuivi son affaiblissement au mois d’avril, ce qui pourrait entraîner une légère pause dans les mois à venir. Cependant, cela ne modifie pas le réchauffement continu, alimenté par l’accumulation massive de gaz à effet de serre lié à la combustion de pétrole, de charbon et de gaz naturel.
Non seulement la température terrestre a grimpé, mais la température de surface de l’océan a battu un autre record en avril, avec une moyenne de 21,04°C hors zones polaires. Cette tendance à la hausse a des implications vastes et alarmantes pour la vie marine et la capacité des océans à absorber les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine.
L’augmentation de la température de l’océan entraîne l’ajout d’humidité dans l’atmosphère, exacerbant encore les effets néfastes du changement climatique. Bien que la température en avril ait légèrement fléchi par rapport à mars et son record absolu, la situation reste préoccupante.
Fin mars, l’ONU avait déjà prévenu d’une "probabilité élevée" que 2024 affiche des températures record. Cette forte possibilité fait suite à une décennie de températures sans précédent, ce qui pourrait propulser la terre au "bord du gouffre".
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