Le match de National 1 entre Villefranche-Beaujolais et Dijon, disputé vendredi pour le compte de la 14e journée, a connu une issue mouvementée et regrettable. À la 86e minute, alors que Villefranche menait 1-0, des échauffourées entre les supporters des deux équipes ont interrompu la rencontre pendant 30 minutes. Des projectiles et des fumigènes ont été lancés, selon France Bleu Bourgogne, exacerbant la tension dans les tribunes.
Dans cette atmosphère électrique, des témoignages rapportent que Nassim Titebah, défenseur dijonnais, a été la cible d’insultes racistes. Quentin Bernard, coéquipier de Titebah, a dénoncé les propos inadmissibles adressés au joueur depuis le kop de Villefranche. Parmi les insultes rapportées, des termes comme "Sale bougnoule" auraient été proférés, provoquant une onde de choc dans le monde du football.
Le président de Dijon, Pierre-Henri Deballon, a exprimé sa consternation face à une "défaite du football" et un "sentiment de honte" après cette soirée houleuse. Les clubs concernés, ainsi que les instances du football, sont appelés à réagir fermement pour éviter que de telles débordements ne se reproduisent. Steven Llewellyn, l’arbitre de la rencontre, n’a eu d’autre choix que de suspendre momentanément le match, laissant les joueurs et les officiels se réfugier dans les vestiaires.
Ces actes racistes et violents ne sont malheureusement pas isolés. Il y a à peine un mois et demi, Villefranche avait déjà été mêlé à des incidents similaires lors d’une autre rencontre en National contre Rouen. La répétition de ces événements interpelle quant à la sécurité des stades et la montée des tensions dans les rencontres sportives. Des mesures strictes et des interdictions de stade pour les fauteurs de troubles sont envisagées pour enrayer ce fléau.
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