La saga des Jeux olympiques de Paris 2024 a officiellement commencé avec l’allumage de la flamme olympique. Le 16 avril marque le début de ce voyage emblématique. À Olympie, en Grèce, où prendre naissance la compétition sportive dans l’antiquité, la flamme fût allumée pour entreprendre son voyage jusqu’à la France. Attendue à Marseille via le Belem, elle sera ensuite relayée d’une main à l’autre en direction de la capitale jusqu’à sa grande apparition le 26 juillet lors de la cérémonie d’ouverture.
Si la même torche accueillera aussi la flamme des Jeux paralympiques, celle-ci sera allumée à Stoke Mandeville, lieu où est née le paralympisme, avant de commencer son propre relais entre le 25 et le 28 août.
Qu’est-ce qui donne vie à la flamme ? Il s’agit du propane. Auparavant, le propylène était utilisé, mais il produisait beaucoup de fumée. Pour Paris 2024, la flamme sera produite grâce au biopropane, issu de la transformation d’huile végétale agricole ou de déchets verts.
La flamme olympique a démontré sa résilience au fil des années, grâce à des ajustements techniques. Même si le risque zéro n’existe pas, des systèmes de double brûleur et des lanternes de secours portées par les relayeurs assurent une continuité en cas d’extinction inattendue de la torche.
L’une des contraintes de la torche est sa capacité à être utilisée dans des conditions extrêmes. Pour les Jeux de 2024, la torche a été conçue pour résister à tous les défis météorologiques, en utilisant des systèmes catalytiques. Des tests ont démontré qu’elle peut résister à des vents de 100 km/h.
La torche olympique est un objet à la fois robuste et délicat. Conçue pour être légère et facile à porter, des tests d’ergonomie ont été menés pour s’assurer qu’elle peut être tenue par n’importe quelle main. De plus, ce n’est pas la torche elle-même qui est passée de main en main, ce sont plutôt les flammes qui s’échangent dans un "baiser" olympique.
À chaque étape du voyage de la flamme, d’importantes mesures de sécurité sont prises pour assurer sa protection. La crainte est que des militants tentent d’éteindre la flamme, profitant de la visibilité des relais. En cas d’urgence, une flamme "ultime de secours" est gardée à Paris.
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