Le transfert de Thiago Almada vers l’Olympique Lyonnais n’est pas sans controverse. Au cours des derniers mois, l’attaquant talentueux, qui évoluait à Botafogo, a confirmé son ambition de jouer en Europe, malgré les défis imposés par la réglementation des transferts. Ce défi est amplifié par une sanction récente de la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) à l’encontre de l’OL, interdisant au club de recruter lors du mercato hivernal en raison de soucis financiers. Pourtant, John Textor, président de l’OL et du Eagle Football Group, semble avoir contourné cette interdiction par des moyens stratégiques et légaux.
John Textor, propriétaire du Eagle Football Group, voit plus grand. Regroupant plusieurs clubs, dont Molenbeek, Crystal Palace, Lyon et Botafogo, son approche capitalistique s’appuie sur une série de contrats « d’affiliation ». Ces contrats permettent des transferts anticipés cohérents entre les clubs qu’il possède. Le cas de Thiago Almada illustre parfaitement ce système innovant, déjà anticipé au moment de son arrivée à Botafogo. Comme Almada l’a précisé, son transfert vers Lyon était programmé dès sa signature, validée de manière transparente par Textor lors du marché des transferts historique.
Thiago Almada, milieu offensif argentin et champion du monde 2022, n’est pas un inconnu dans le monde du football. Il a élégamment marqué son passage par Botafogo en décrochant la Copa Libertadores et le championnat brésilien. Bien qu’il ait exprimé sa gratitude envers le club et ses supporters, Almada voit son avenir à Lyon, une opportunité pour concrétiser son rêve européen. « La vérité, cette équipe restera dans mon cœur, mais je suis prêt pour mon prochain défi à Lyon », a-t-il confié.
Le transfert d’Almada alimente les conversations dans le monde du football, mélangeant admiration pour sa carrière ascendante et questionnements sur la transparence et la gestion des clubs liés par des structures corporatives complexes. Cette situation soulève également des questions sur les règles institutionnelles et financières qui régissent le football international, tout en démontrant la capacité d’innovation et l’influence des grands groupes d’investissement dans l’industrie sportive.
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